NOS LECTURES D’ICI
17 février 2024Explorez notre sélection de lectures locales captivantes, inspirées par les paysages majestueux et l’histoire riche des Hautes Vallées. Plongez-vous dans ces ouvrages qui célèbrent notre région, ses traditions, ses légendes et son patrimoine naturel exceptionnel. Que vous soyez amateur d’histoires fascinantes, de récits authentiques ou de poésie inspirée par les sommets alpins, nos lectures d’ici sauront éveiller votre curiosité et enrichir votre expérience de voyage.
Saison tardive, par Alain Pyre
Ses montagnes, ses chalets, ses odeurs de mélèze, ses hameaux, ses églises, ses prés croulant sous les fleurs ou patinés par les ardeurs de l’été, sa faune, sa flore, ses habitants, ses silences, ses murmures, ses défis, ses oublis sont autant d’appels auxquels un cœur épris d’authenticité ne peut demeurer insensible. C’est précisément ce qui arriva à Vincent Destri, jeune retraité de retour dans la Clarée — la vallée de son enfance — après cinquante-cinq années d’absence, à la suite du décès de son père dans un accident tragique survenu dans le massif des Cerces. Voici le thème et le cadre de Saison tardive, un roman fraîchement paru qui relate le rendez-vous crucial de cet homme attachant avec le passé, les habitants, les éléments. Qu’adviendra-t-il de cette épreuve tant attendue et redoutée ?
Présentation de l’éditeur :
Tourments et questionnements au cœur d’une vallée alpine.
Des personnages d’une grande puissance romanesque et dramatique.
Une analyse très fine des sentiments.
Une poésie à fleur de texte pour décrire les superbes paysages des Hautes-Alpes.
Paru en 2020 aux éditions de Borée.
Le Loup, par Jean-Marc Rochette
Après Ailefroide, Rochette questionne la place de l’homme face au règne animal.
Comme dans son précédent album, l’action se déroule au cœur du Massif des Écrins, dans la vallée du Vénéon. Un grand loup blanc et un berger vont s’affronter passionnément, jusqu’à leurs dernières limites, avant de pactiser et de trouver le moyen de cohabiter.
Rochette célèbre une nouvelle fois la haute montagne, sa beauté, sa violence ; l’engagement et l’humilité qu’il faut pour y survivre.
Il tente aussi, par la fiction, de trouver une porte de sortie au conflit irréductible de deux points de vue, justes l’un et l’autre : les bergers qui veulent protéger la vie de leurs bêtes, les parcs qui tentent de sauver des espèces en voie d’extinction.
L’auteur de bande dessinée Jean-Marc Rochette a reçu le prix Wolinski/Le Point de la BD pour « Le loup »
Mon cœur contre la terre, Eric De Kermel
Alors qu’elle exerce son métier avec une exigence passionnée, elle commet un jour une erreur qui la conduit à tout remettre en cause… Elle quitte alors Paris pour rejoindre la vallée de la Clarée où, en même temps que l’enfant qu’elle était, a grandi son amour profond pour la nature. Hébergée par son oncle Pasco qui tient un refuge de montagne, Ana renoue avec ses amis de toujours et retrouve peu à peu le goût de la vie. Les alpages, les torrents, les lacs et les sommets, compagnons familiers du passé, se font les témoins muets de ses doutes d’aujourd’hui. Ana s’apaise et s’interroge : qu’a-t-elle fait de ses rêves d’enfant ? Comment incarner dans sa vie cette harmonie entre homme et nature à laquelle elle aspire ? Au-delà de la communion avec la nature, l’écologie n’est-elle pas ce chemin qui invite à nourrir aussi le lien avec soi-même et avec les autres ?
L’avis de Cyril Dion : « Un récit initiatique porté par la tendresse et la foi en l’humain ».
Paru en 2019, aux éditions Eyrolles.
Journal du berger de l’Izoard – L’envers du décor, Julien Valet (texte) et Eric Stern (photos)
En effet, la première impression lorsque l’on croise Julien et son troupeau est celle de l’image bucolique immuable du berger au cœur des alpages : rien ne bouge ni n’a bougé au fil des ans. Berger avec son bâton, brebis, quelques boucs du Rove pour donner la couleur locale, chiens de troupeau ; tout évoque l’Arcadie des peintres classiques. Pourtant, Julien est un berger du XXI° siècle, issu d’un milieu citadin, formé dans une école spécialisée, connecté par talkie-walkie aux gardes du Parc Naturel Régional du Queyras. Il peut même être ravitaillé par hélicoptère dans les alpages les plus élevés. Il y a donc une image et une réalité de la vie de berger qui m’ont semblé intéressantes à confronter dans ce reportage, accompagnées par le journal de Julien qui permet d’entrer dans l’intimité de son quotidien.
Paru aux éditions du Fournel, en 2017
Ces bonnes choses que l’on mange et savoure en Haut-Oisans, A. Mercan, I. Girard & S. Aubert
Cette publication s’inscrit dans le cadre d’un travail d’ethnobotanique mené par l’ethnologue Aline Mercan, en collaboration avec le Jardin du Lautaret.
Elle regroupe des données issues de nombreux entretiens et des recettes typiques réalisées par les habitants du canton. Vous y trouverez la recette de la tourte aux pommes de terre, des ravioles, des bugnes, des herbes salées et tant d’autres recettes locales.Pour consulter le livre, cliquez ici : Ces bonnes choses que l’on mange et savoure en Haut-Oisans
Il est aussi en vente en été dans la boutique du Jardin du Lautaret et dans les tabacs-presse de la vallée.
Une soupe aux herbes sauvages, Emilie Carles
Née à Val-des-Prés, Emilie Carles est l’auteure du livre « Une soupe aux herbes sauvages ». Elle y relate sa vie, son enfance, les travaux des champs et de la ferme, son métier d’institutrice, sa rencontre avec son mari Jean avec qui elle ouvre la pension « Les Arcades », les difficultés de la vie en montagne et les guerres qu’elle a vécu.
Fille de paysans, Émilie Carles n’a jamais cessé de combattre le sort et les mauvaises consciences. Cette institutrice éprise de liberté bouscule le conservatisme qui étouffe les campagnes et enseigne que chacun est responsable pour défendre les plus nobles causes.
C’est avant tout grâce à elle que la vallée de la Clarée reste préservée, elle a notamment manifesté à Paris, contre le projet d’autoroute sous le col de l’Echelle, avec son slogan bien connu « Des moutons, pas des camions ».
Le Pays de la Meije, par Didier Grillet
En suivant le sentier balisé « Paul-Louis Rousset », ce guide aborde à chaque étape un thème particulier, en liaison avec un lieu.
Vous y découvrirez entre autres l’histoire des pierres millésimées, la signification des croix insolites du cimetière de La Grave, l’histoire du facteur qui faisait sa tournée à pied et la tradition du « Po Buli ».
Les Amants de l’Oisans – Gaspard de la Meije et les sources de l’alpinisme, par Nelly Moriquand et Fabien Lacaf
Ce que tout le monde avait ignoré, c’est qu’un des Anglais de la cordée qui leur faisait concurrence était resté au point de départ pour les beaux yeux de l’institutrice… Il avait ensuite tenté de rejoindre le groupe et avait disparu dans la tourmente. Cinquante ans plus tard, quelques jeunes gens ont décidé de renouveler l’aventure. Ce qu’ils vont découvrir dans le glacier va faire ressurgir des événements que Louise l’institutrice, vieille dame à présent, croyait appartenir à son passé…
Il avait ensuite tenté de rejoindre le groupe et avait disparu dans la tourmente. Cinquante ans plus tard, quelques jeunes gens ont décidé de renouveler l’aventure. Ce qu’ils vont découvrir dans le glacier va faire ressurgir des événements que Louise l’institutrice, vieille dame à présent, croyait appartenir à son passé…
Le roman de Gaspard de la Meije, d’Isabelle Scheibli,
Le 16 août 1877, Pierre Gaspard, guide de Saint-Christophe-en-Oisans, son fils et son client, le baron Emmanuel Boileau de Castelnau, gravissent le dernier sommet majeur des Alpes encore vierge : le Grand Pic de la Meije.
Les meilleurs alpinistes de l’époque, français mais aussi anglais et suisses, convoitaient cette cime magnifique et s’y livraient une véritable compétition.
Elle a finalement cédé à l’audace d’un « sportif » de vingt ans et à la pugnacité d’un chasseur de chamois qui a vu se dessiner sur cette montagne la voie du salut pour échapper à une vie paysanne misérable.
La dramaturgie d’une ascension historique, l’intensité des personnages, un décor somptueux, le cheminement du héros pour s’élever au-dessus de sa condition, tous les éléments d’un roman existaient…