
Notre dame de l’assomption
22 avril 2025Un petit bijou d’histoire au cœur des montagnes.
L’église de La Grave, perchée face à la Meije, a traversé les siècles. Son cimetière, ses traditions et ses chapelles en font un lieu émouvant à ne pas manquer lors d’un passage dans l’Oisans.
Notre dame de l’assomption veille sur les habitants
À la fois témoin d’un mode de vie ancestral et reflet des croyances locales, elle est le plus ancien monument religieux du canton.

il y a fort fort longtemps

Autrefois appelée Notre-Dame des Basses-Arènes, l’église a connu de nombreuses transformations au fil des siècles. Le chœur roman voûté en cul-de-four, daté du XIe siècle, en est l’un des rares vestiges d’origine. Le reste du bâtiment a été reconstruit au XVe siècle, endommagé par les guerres de Religion, puis restauré à plusieurs reprises, notamment en 1606 et 1856. Lors de cette dernière rénovation, la nef a été surélevée et recouverte d’une voûte en tuf, remplaçant l’ancien lambris en bois.
Ici, les sépultures sont temporaires. Après 30 ans, l’emplacement peut être réutilisé, mais un cœur métallique fixé sur un cadre en bois est apposé sur le mur de l’église pour perpétuer la mémoire des défunts.

Autrefois, elle s’inscrivait dans un réseau plus vaste de chapelles des confréries de pénitents, aux Hières, Le Chazelet ou Villar-d’Arène. Aujourd’hui, seules celles des chefs-lieux ont traversé le temps.

En parcourant les sentiers d’altitude, on découvre encore de nombreux oratoires et croix de missions, signes d’une foi profondément enracinée jusque dans les alpages.
